Remerciements




Merci au peintre qui, le premier, a su représenter les grandes draperies de pourpre, usées, traversées par un jour gris atone, qu'une brise légère gonfle, soulève, et laisse retomber lentement dans un univers sans contours, minces, mouvantes parois du labyrinthe dans lequel j'avance, et qui, quoique je ne puisse expliquer pourquoi, me rassurent. Leur couleur, celle des fruits, éteinte, rappelle la pompe et les triomphes romains sans l'éclat du sang et la stridence. Ces draperies sont les amours qui étayent ma vie.





Santorin
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L'orient